Le principe de l’étiquetage est très vieux puisque dès l’apparition de l’écriture, l’homme a noté sur les contenants le nom du produit qui s’y trouvait. Ainsi, dès 1400 ans av. J.-C. en Égypte, puis pendant toute la période de l’antiquité, on retrouve des textes peints sur des amphores indiquant de façon détaillée le nom du cépage, le type de vin, l’année et l’endroit où il a été produit.
L’histoire de l’étiquette de vin, sous la forme d’un petit papier annoté à la main ou imprimé, commence au cours du XVIIIe siècle. À cette époque, sous l’impulsion conjuguée de la découverte du Champagne mousseux, qui réalise sa « prise de mousse » en bouteille, de la fabrication de bouteilles de verre plus solides et moins chères et de la généralisation du bouchage au liège, le commerce du vin sous flaconnage de verre avec une étiquette, tend à remplacer le transport en fût.
Mais l’invention, en 1797, de la lithographie, permet d’imprimer en grande quantité et facilement toutes sortes d’illustrations, qui donneront une impulsion fondamentale au développement de l’étiquette moderne. Dès le début du XIXe siècle, la France et l’Allemagne, suivis bientôt par le reste du monde, produisent en quantité ces petites vignettes de papier qui habillent les bouteilles de vin. Les étiquettes d’aujourd’hui sont produites sur des presses flexographiques ou des presses numériques et peuvent être imprimées avec une précision extraordinaire.
Source : http://www.museeduvin.ch/page.php?label=collection-2#