Dans le monde d’aujourd’hui il y a des multitudes de geste si simple que nous faisons tous les jours sans jamais questionner l’origine.

Le simple fait de s’ouvrir une bière ou une boisson gazeuse est somme toute très banal mais à la base, c’est le fruit d’une belle histoire.

La voici : William Painter (1838-1906) est un Américain mais ses racines sont Irlandaise.

Dès l’âge de 20 ans il est à la recherche d’opportunités et d’idées, il arriva en Amérique où il s’installe à Baltimore dans le Maryland. William Painter a déposé durant sa vie plus de 85 brevets sur des thèmes, très différents comme par exemple ; le siège éjectable pour les passagers de train ou la machine à détecter les faux billets, mais sa grande invention, c’est le bouchon couronné.

Dans les années 1880, en pleine mode pour les boissons gazeuses (limonades, sodas), aucun procédé de bouchage ne permettait de garantir l’étanchéité des bouteilles chargées en gaz. Malgré plusieurs centaines de brevets déjà déposés aux États Unis, un pourcentage important des boissons devenait impropre à la consommation, voire même toxique, car contaminé par les bouchons métalliques existants.

William Painter eut l’idée en 1891, d’utiliser une fine feuille de métal emboutie en couronne et doublée d’une couche de liège pour assurer l’étanchéité et la protection du liquide, d’où le nom de son invention « crown cork ».  Il déposa deux brevets N° 468.258, et N° 468.226 le 2 février 1892.

Les points positifs de son invention par rapport aux procédés concurrents, étaient tout d’abord d’avoir un bouchon à usage unique, jetable, simple à utiliser, avec une étanchéité excellente, et surtout très économique. Painter a eu beaucoup de difficultés à convaincre les fabricants de bouteilles, pour qu’ils acceptent son système révolutionnaire, en effet, cela demandait de créer des bouteilles « spéciales » avec une collerette pouvant recevoir la capsule. Mais une fois lancé, le projet supplanta tous les autres procédés de bouchage connus.  Il déposa également des brevets pour une machine à sertir les capsules à pédale, en 1898, et le fameux décapsuleur en 1894, indispensable pour retirer les capsules.

Il fonda sa propre manufacture Bottle Seal Company à Baltimore, qui devint par la suite The crown Cork & Seal Company Inc. En 1906, sa société implantait des usines en France, en Allemagne, au Japon, au Brésil et bien d’autres pays. C’est également en 1906, qu’il mourut après une vie bien remplie.

Dans les décennies qui suivirent, sa société continua à prospérer, et en 1930 elle fournissait près de la moitié de la terre en capsules.  Aujourd’hui la Crown Holdings Inc. leader du marché, représente 155 usines dans 42 pays, avec 23400 employés et c’est cette société qui détient les brevets et fabrique les capsules ‘’twist cap’’ que l’on connaît aujourd’hui.

Source : http://www.capsulesdebieres.fr/cbf/wpainter.htm

 

L’origine de l’étiquette de bouteille de vin!

Le principe de l’étiquetage est très vieux puisque dès l’apparition de l’écriture, l’homme a noté sur les contenants le nom du produit qui s’y trouvait.  Ainsi, dès 1400 ans av. J.-C. en Égypte, puis pendant toute la période de l’antiquité, on retrouve des textes peints sur des amphores indiquant de façon détaillée le nom du cépage, le type de vin, l’année et l’endroit où il a été produit.

L’histoire de l’étiquette de vin, sous la forme d’un petit papier annoté à la main ou imprimé, commence au cours du XVIIIe siècle.  À cette époque, sous l’impulsion conjuguée de la découverte du Champagne mousseux, qui réalise sa « prise de mousse » en bouteille, de la fabrication de bouteilles de verre plus solides et moins chères et de la généralisation du bouchage au liège, le commerce du vin sous flaconnage de verre avec une étiquette, tend à remplacer le transport en fût.

Mais l’invention, en 1797, de la lithographie,  permet d’imprimer en grande quantité et facilement toutes sortes d’illustrations, qui donneront une impulsion fondamentale au développement de l’étiquette moderne.  Dès le début du XIXe siècle, la France et l’Allemagne, suivis bientôt par le reste du monde, produisent en quantité ces petites vignettes de papier qui habillent les bouteilles de vin.  Les étiquettes d’aujourd’hui sont produites sur des presses flexographiques ou des presses numériques et peuvent être imprimées avec une précision extraordinaire.

Source : http://www.museeduvin.ch/page.php?label=collection-2#