L’emballage n’a pas encore terminé sa transformation, principalement dans le secteur alimentaire.
La fonction essentielle de l’emballage, depuis sa création est de protéger le produit, de l’identifier et, surtout de stimuler les consommateurs afin qu’ils puissent l’acquérir.
D’autres impératifs voient le jour et s’affirment au fur et à mesure des avancées technologiques, notamment la nécessité d’éviter les migrations des produits chimiques dans les aliments : c’est l’objet de réglementation de plus en plus nombreuses, et de plus en plus détaillé.
Aujourd’hui, l’emballage va plus loin, et des emballages « intelligents » et autres emballages actifs commencent à voir le jour. Le principe est d’apporter un « plus » au produit que contient l’emballage, qu’il s’agisse ou non d’un aliment.
Certains emballages actifs existent déjà et consistent à diffuser dans le produit, souvent alimentaire, un élément qui améliore sa conservation et/ou ses qualités gustatives. Mais l’emballage « intelligent » de demain aura aussi d’autres fonctionnalités entre autres d’informer les consommateurs et ce grâce à la nanotechnologie, qui permettra à terme aux consommateurs d’avoir
accès à diverses informations dont les caractéristiques du produit à un instant précis ainsi que sur son évolution. Des informations pourront donc être accessibles concernant la comestibilité, la fraicheur ou à l’inverse, l’éventuelle toxicité d’un produit alimentaire.
Des recherches sont également en cours présentement pour créer des emballages actifs permettant de prolonger la durée de vie de certains aliments. Un tel projet, « Activepack », est actuellement à l’étude, à travers une collaboration entre chercheurs Européens.
Source : Hélène Blanchard